La discipline recherche un état d'harmonie entre le corps et l'esprit, un équilibre entre le yin (l'énergie de la terre) et le yang (l'énergie de l'esprit). Les méthodes du Tai-Chi Chuan allient souplesse et force interne, appelée neijia.
Cette discipline est bénéfique pour les personnes âgées car elle permet de coordonner les gestes, de s’assouplir et de se détendre.
En revanche, elle n’est pas conseillée aux personnes ayant beaucoup d’arthrite.
Histoire
Selon la tradition populaire, le Tai Chi est né, il y a environ 700 ans, de l’observation par un moine taoïste, nommé Chang San Feng, du combat entre une grue et un serpent. Ce-dernier esquivait les coups de bec droits de l’oiseau par des mouvements lents, souples et sinueux pour ensuite contre-attaquer avec une rapidité foudroyante. Le moine comprit alors que la souplesse et la flexibilité l’emportent sur la dureté et la force, comme l’avait enseigné plusieurs siècles auparavant Lao Tseu. Il appliqua ces principes aux arts martiaux, créant ainsi le Tai Chi.
L’expression Tai Chi Chuan se compose de 3 idéogrammes : les deux premiers signifient « faîte suprême » et le troisième Chuan signifie « poing » ou « combat à mains nues ». On traduit généralement par « boxe du faîte suprême ».
Pratique
En général, un cours de Taï chi chuan se divise en plusieurs étapes.
On commence par une phase d’échauffement et d’assouplissement avant d’enchainer les mouvements du cours précédent. Vient ensuite l’étape de l’apprentissage d’un ou de deux nouveaux mouvements.
On les répète plusieurs fois pour les mémoriser. Puis le professeur fait répéter l’enchainement complet avec les mouvements connus et ceux qui viennent d’être appris.
Les cours durent entre une heure et 1 heure 30.