La boxe française est une science profonde qui exige beaucoup de sang-froid, de calcul, d'agilité, de force. C'est le plus beau développement de la vigueur humaine, une lutte sans autres armes que les armes naturelles, où l'on ne peut être pris au dépourvu.
Elle est parfaite pour se détendre, la boxe développe la confiance en soi, et canalise les émotions.
Histoire
Aux origines les maîtres de la savate enseignaient des méthodes d’attaque et de défense composées de tous les coups utilisables en combat de rue : coups de la tête, pieds, poings, avant-bras, coudes, genoux, auxquelles venaient s’ajouter des techniques de saisies, de clés, de balayages, complétées d’immobilisations et de projections. Ces formes font aujourd’hui partie du patrimoine de la Boxe Française.
Du fait de leur dangerosité, ces formes techniques « anciennes » sont actuellement interdites par le règlement fédéral en vigueur en Boxe Française Savate. Elles sont néanmoins conservées et enseignées dans le cadre de la savate-défense.
Pratique
La savate reprend les termes de l’escrime, et les jambes sont très utilisées. C’est vraiment une sorte de Taekwondo européen qui petit à petit va intégrer les coups de poing de la boxe anglaise, pour devenir la savate boxe française. Les pratiquants s’appellent « tireurs » pour les messieurs ou « tireuses » pour les dames. Au début du XXe siècle, les brigades du Tigre s’entraînent à la savate, mais ce sport disparaît peu à peu entre les deux guerres.
En 1937 le dernier championnat se déroule en France, et il faudra attendre 1966 pour que la boxe française fasse vraiment son retour dans l’hexagone, portée par quelques passionnés que l’on remercie encore aujourd’hui.